Afin de vous aider à vous faire une première idée, vous trouverez ici plusieurs idées fondatrices de la Gestalt-thérapie.

« Une approche humaniste et optimiste. »

Développée dans les années 50 par Fritz et Laura Perls, Paul Goodman et Ralph Hefferline, elle fait partie des psychothérapies humanistes : un de ses postulats de départ est que l’être humain porte en lui un potentiel de mieux-être (voire, de bien-être !), et que c’est un état vers lequel il tend naturellement. Elle est donc résolument optimiste.

« L’être humain est un tout indissociable… »

La Gestalt-thérapie refuse les séparations traditionnelles corps/esprit, émotion/raison ou encore individu/société. Le refus de cette fragmentation fait d’elle une approche holistique. Concrètement, cela signifie qu’elle s’intéresse aussi bien à l’esprit et aux émotions, qu’au ressenti et aux sensations corporelles.

« … en constante interaction avec son environnement. »

Elle considère en outre que l’être humain est indissociable de son environnement. Il est en constante interaction avec lui, qu’il le veuille ou non. C’est sur ces interactions et leurs modalités que l’accent est mis, et on dit souvent que la Gestalt-thérapie s’intéresse à la façon « d’être au monde » de la personne.

« Ici et maintenant comme point de départ. »

La curiosité pour ce qui advient dans la relation entre le patient et le thérapeute, l’absence de projet pour la séance autre que celui de favoriser le libre cours des mots, l’attention portée sur la situation en présence, le soin apporté aux idées au fur et à mesure qu’elles émergent, voilà où le thérapeute concentre son attention.

C’est la relation telle qu’elle évolue sur le moment qui est au coeur de la démarche thérapeutique.